Les 6 - 8 juin 2013,
Académie d’Etudes Economiques de Bucarest, Roumanie
Date limite : le 15 avril 2013
Date limite : le 15 avril 2013
Les défis que posent la mondialisation et l’internationalisation dans le domaine de l’éducation linguistique et qui demandent des réponses aux évolutions des besoins et des priorités dans l’enseignement des langues justifient la préoccupation des enseignants et didacticiens pour la mise en place de projets qui assurent le respect des principes de base sur lesquels reposent les politiques linguistiques éducatives, tels qu’ils ont été formulés par le Conseil de l’Europe.
Sous cette perspective, la logique d’action sous-tendant l’enseignement des langues exige la prise en considération de facteurs contextuels qui influent sur la conception des curriculums depuis le choix du contenu jusqu’au nombre d’heures imparti. L’internationalisation des activités, les mobilités professionnelles et académiques d’une part, le développement de nouvelles formes d’enseignement supérieur basées sur l’utilisation d’une langue étrangère pour la transmission de savoirs disciplinaires, l’harmonisation des systèmes de qualification et d’évaluation dans l’espace européen de l’enseignement supérieur et non seulement d’autre part, sont autant de réalités incontournables lors d’une planification cohérente de l’enseignement des langues, destinée à soutenir le développement de compétences en langue(s) diversifiées, une bonne formation des apprenants aux expériences pluriculturelles et multilingues et à la communication internationale. La mondialisation donne à l’enseignement des langues une dimension transfrontalière et on peut légitimement s’interroger sur la façon dont les universités assurent la nécessaire synergie entre leurs systèmes d’enseignement des langues respectifs tout en préservant la diversité linguistique et culturelle que les mobilités académiques ne cessent d’enrichir et de complexifier.
Le projet MeRSI Harmonisation des paramètres méthodologiques pour l’élaboration des curricula de FLE en milieu universitaire francophone, financé par l’AUF (réf. 63, 2010-2013), se place dans le sillage des actions destinées au renforcement de l’enseignement du et en français et de la recherche en français en contexte multilingue et multiculturel. Son objectif est la mise en place d’une réflexion méthodologique commune pour l’élaboration des curriculums de FLE débouchant sur la construction d’un cadre méthodologique de référence susceptible d’aider à la conception des curriculums et d’être adapté par les décideurs et les formateurs en fonction des contextes existants, de leurs besoins et de ceux des apprenants.
Les recherches menées dans les universités partenaires (Université de Tirana-Albanie, Ecole Normale Supérieure de Bouzaréa, Alger-Algérie, Université Lumière 2 Lyon - France, Université Antonine de Beyrouth-Liban, Université Hassan II Ain-Chock de Casablanca- Maroc, Académie d’Etudes Economiques de Bucarest-Roumanie) et les résultats obtenus ont mis en évidence des aspects de l’enseignement du FLE à l’université, essentiels dans l’élaboration de curriculums nationaux, comparables et compatibles aux niveaux régional ou interrégional, ou bien de curriculums communs pour une zone géographique ou un groupe de pays. Regroupés autour de trois axes thématiques, ces aspects devraient susciter des réflexions théoriques, des partages d’expériences institutionnelles et individuelles ou de résultats de recherche, des débats et des analyses dans le cadre du colloque envisagé comme un lieu de rencontres et de diffusion de savoirs et d’expériences.
Axe 1. Pratiques institutionnelles des politiques linguistiques éducatives
L’élaboration des politiques linguistiques éducatives se fonde sur le rôle central des systèmes éducatifs dans le développement de la compétence plurilingue et pluriculturelle comme finalité de l’enseignement des langues. L’internationalisation des universités accélère le processus de mise en place de dispositifs de formation à la communication dans des contextes multilingues et multiculturels par une offre diversifiée en langues comme disciplines d’étude et/ou comme langues d’enseignement.
Quels sont, dans cette perspective, les objectifs, les programmes et les finalités des dispositifs qui valorisent le français comme discipline ou comme langue d’enseignement ? Quelles sont les stratégies institutionnelles pour stimuler l’enseignement du et en français et motiver l’apprentissage des étudiants? Y a-t- il une politique nationale ou locale d’insertion professionnelle des diplômés des programmes d’études françaises ou en français ? Y a-t-il une politique institutionnelle d’harmonisation des formes d’enseignement du et en français avec les demandes du marché du travail ? Quelle place occupe le plurilinguisme dans les formations universitaires francophones ? Par quelles mesures institutionnelles assure-t-on la gestion des répertoires linguistiques pré- et post-scolarisation des apprenants ?
Axe 2. Curriculums et programmes de FLE
Les curriculums universitaires jouent un rôle de premier plan dans la réalisation des politiques linguistiques éducatives et dans la mise en pratique de l’équivalence des systèmes de qualification et des certifications internationales. L’implication directe des langues dans l’éducation plurilingue et dans la production et la transmission des savoirs et savoir-faire disciplinaires met en discussion le mode d’organisation, la structure, la nature et le contenu des curriculums de langues dont ceux de FLE en particulier. Les pratiques institutionnelles existantes en matière de curriculums de FLE sont le résultat de plusieurs décisions concernant : -l’intégration dans le curriculum institutionnel par l’appropriation du même type d’entrée dans la formation (par les contenus, par les objectifs pédagogiques, par les compétences) et par le rapport établi avec les autres disciplines ; -le statut attribué au français : langue étrangère, langue seconde, langue de scolarisation ou discipline d’étude ;- l’élaboration du curriculum de français par rapport aux curriculums des autres langues enseignées dans une perspective de complémentarité et de gestion commune du répertoire plurilingue des apprenants ou comme mise en pratique autonome ;- les paramètres méthodologiques à prendre en considération dans l’élaboration des curriculums de FLE. En fonction des caractéristiques contextuelles et des finalités des enseignements dispensés, certains paramètres deviennent plus importants que d’autres, par exemple le statut sociolinguistique du français( fonctions, évolution dans le pays, contacts avec les autres langues en présence, etc.) ou son statut psycholinguistique( les représentations des apprenants sur le français, sur sa place dans leur répertoire langagier, etc.), dans une perspective de motivation et de renforcement de son apprentissage ;- le choix des contenus (thématiques, pragmatiques, discursifs) en fonction des formes d’enseignement(obligatoire/optionnel ; en présentiel/à distance, de base/complémentaire), des contextes d’enseignement/apprentissage (homoglotte/hétéroglotte) des types de français (français général, français spécialisé, français sur objectifs universitaires ou spécifiques), des finalités de l’enseignement ;- l’élaboration des référentiels universitaires de compétences réparties par cycle de formation et domaines de référence, traduites en objectifs et activités d’enseignement/apprentissage.
L’harmonisation des stratégies et des moyens de diffusion des langues et des certifications des acquis, suggérée par les documents européens, débouche sur une véritable harmonisation curriculaire, déclinée aux niveaux des principes méthodologiques d’élaboration de curriculums et des contenus à enseigner, ceux derniers en termes de compétences comme le propose le CECRL. Quels sont les enjeux de cette harmonisation dans l’espace francophone et quelles voies suivre pour y arriver ? Que devient, dans cette perspective, la contextualisation de l’enseignement du français ? S’agit-il de deux processus qui s’excluent réciproquement ou bien de deux étapes d’une même démarche de renforcement de l’apprentissage du français ?
Axe 3. Didactique universitaire du FLE
La programmation didactique et méthodologique doit prendre en considération certaines caractéristiques du système d’enseignement supérieur et de ses acteurs : - le contexte d’enseignement/apprentissage détermine des approches et des pratiques différentes suivant qu’il est hétéroglotte ou homoglotte ; - les contraintes administratives :le nombre d’heures imparti et la durée par cycle d’étude, le statut de l’enseignement (obligatoire/optionnel ; etc.) : -le domaine de référence : études de la langue, étude d’autres spécialités ; - le statut du français : langue d’enseignement et/ou discipline d’étude ; - le niveau de maitrise de la langue par types de compétences ; - le répertoire plurilingue de l’étudiant ; - les traditions éducatives : les formes d’enseignement des langues, les habitudes d’apprentissage ; - les finalités de l’enseignement en général et de celui du français en particulier ; - le statut de l’enseignant(natif/non- natif), sa formation en langue et en didactique, ses habitudes d’enseignement. Toutes ces caractéristiques font que les mêmes approches méthodologiques, stratégies d’enseignement, pratiques de classe ou supports soient différemment mis en pratique et utilisés avec des résultats variables non seulement d’un système à l’autre mais à l’intérieur du même système éducatif. Tout aussi différentes peuvent être les formes d’évaluation qui, de façon générale, devraient correspondre au type d’enseignement dispensé et aux finalités de la formation.
Quels sont les critères d’élaboration des tests d’évaluation ? Les formes d’évaluation institutionnelle sont-elles mises en relation avec les certifications internationales ? Ces certifications peuvent-elles remplacer les validations institutionnelles ? Les tests d’évaluation peuvent-ils être utilisés comme base pour l’élaboration des programmes d’enseignement ?
Modalités de présentation
Communication de 20 minutes (+10 minutes de discussion)
Atelier de 90 minutes
Les communications peuvent être soutenues en français et en anglais. Pour ces dernières, une présentation en français est requise.
Chaque participant peut participer avec deux communications maximum à titre d’auteur ou de coauteur.
Calendrier
Le 15 avril 2013 date limite de soumission des propositions : résumé en français et en anglais (200 mots + 5 mots clés) et fiche d’inscription
Le 15 avril 2013 envoi du second appel à communications
Le 30 avril 2013 date limite de soumission (second appel) et notification aux auteurs (premier appel) de la décision du Comité scientifique
Le 15 mai 2013 notification finale aux auteurs de la décision du Comité scientifique (deuxième appel)
Frais de participation
100 euros – enseignants-chercheurs
50 euros – jeunes enseignants-chercheurs et étudiants
Les communications seront publiées dans les Actes du colloque
Les propositions de communications et d’ateliers seront envoyées à l’adresse :
colloque.perspectives2013@gmail.com
Site du colloque : http://www.perspectives2013.wordpress.com
FICHE D’INSCRIPTION
NOM :
PRENOM :
AFFILIATION :
TITRE UNIVERSITAIRE :
TELEPHONE :
E-MAIL :
TITRE DE LA COMMUNICATION :
□ Auteur
□ Coauteur
AXE :
RESUME DE LA COMMUNICATION (200mots+5 mots clés)
ABSTRACT :
ATELIER :
RESUME DE LA THEMATIQUE DE L’ATELIER (200mots+5 mots clés)
ABSTRACT :
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