20 Μαρτίου: Διεθνής Ημέρα της Γαλλοφωνίας

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Τετάρτη 13 Ιανουαρίου 2016

APPEL À CONTRIBUTIONS "FRANCOPHONIE ACADÉMIQUE ET ENJEUX DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR UNE VIE DURABLE"

APPEL À CONTRIBUTIONS

FRANCOPHONIE ACADÉMIQUE ET ENJEUX DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE POUR UNE VIE DURABLE
Réflexions croisées sur la biodiversité, la sécurité et l’identité dans le monde contemporain


Sous la coordination de :
Louis Hervé Ngafomo (Université de Yaoundé I- Point Focal Afrique ISPEL)
Sanda-Maria Ardeleanu (Université Stefan Cel Mare de Suceava, Présidente de la Délégation du Parlement roumain auprès de l’APF)
Arnaud Pannier (Attaché de coopération pour le français à l’Institut Français de Rabat- Maroc)

DATE LIMITE: 3 février 2016



Argumentaire

La société contemporaine, héritière ou ouvrière d’une économie capitaliste, recherche inlassablement l’équilibre de ses communautés. Elle expérimente d’autres formes de solidarité, avec à rebours, la conviction de trouver la mesure humaine juste, surtout, face à un système de mondialisation, estimé ou mésestimé pour ses effets paradoxaux (crise ou entreprise). Si le procès du début de ce troisième millénaire mettait naturellement l’accent sur l’éducation, la lutte contre la faim, la santé, avec un euphémisme discursif sur l’environnement, on a tôt fait de conclure à un monde tracé et meilleur. Rien n’était gagné sur ce chapelet de bonnes intentions. Etrange « dystopie » selon Huxley dans son essai Le Meilleur des mondes (1932) ; ce paradigme peut être aussi qualifié de « victoires trompeuses » pour emprunter à la désillusion factuelle exprimée par Amin Maalouf au sujet des grandes puissances dans Le Dérèglement du monde : quand nos civilisations s’épuisent(2009).

Aussi, quinze ans plus tard, le suivi-évaluation des objectifs assignés aux Etats déjoue-t-il les espoirs dogmatiques des institutions mondiales et, pathétiquement assombrit le destin des populations. Car avec la montée en puissance des nouveaux problèmes tels que le réchauffement climatique, l’insécurité (terrorisme dans tous ses états), l’inconfort identitaire, le débat sur la vie durable s’impose dans les tribunes de la francophonie académique.
 A cet effet, l’intertexte philosophico-stratégique de la préface de Jacques Attali en 2011 s’invite encore sur scène sous ce questionnement : « Demain qui gouvernera le monde ? Les États-Unis ? La Chine ? L’Europe ? Le G20 ? Les multinationales ? Les mafias ? Quel pays, quelle coalition, quelle institution internationale  aura les moyens de maîtriser les menaces écologiques, nucléaires, économiques, financières, sociales, politiques, militaires qui pèsent sur le monde ? Qui saura valoriser les formidables potentialités de toutes les cultures ? ».

Plus concrètement, le changement de paradigme se construit et se déconstruit au lendemain de l’Accord de Paris sur la réduction du réchauffement climatique. Désormais calqué sous un registre de durabilité, ce processus engagé au Sommet de la terre de Rio (1992) postule à un développement inclusif, responsable des générations présentes et futures. Il place l’action au baromètre d’une éthique de la préservation de l’environnement global (naturel et culturel). La protection et l’éducation s’émancipent sous de nouvelles traces du Programme des Nations Unies pour le Développement. On parle des ODD (Objectifs du Développement Durable). L’Unesco n’est pas en reste eu égard à cet ajustement stratégique qui semble plus révélateur de la synergie d’acteurs au sein des Organisations, et notamment au sein de la Francophonie.

 Le savoir étant la voie royale du pouvoir, la mesure de l’humanisme en majuscule, les valeurs de l’espoir qu’offre l’Organisation Internationale de la Francophonie peuvent donner lieu à des formes d’innovations transdisciplinaires remarquables. Il s’agirait d’analyser les forces et faiblesses du Cadre décennal de Ouagadougou (2004-2014), d’interroger les sillons d’efficacité que tracent les « Cadres Stratégiques de 2015-2022 », d’explorer les curricula académiques francophones, les officines et les programmes afin de trouver des pistes de solutions face aux incertitudes qui se ritualisent dans plusieurs cités. On assiste à une impasse qui interpelle les décideurs, questionne les politiques et remet en question les politiques d’ingénierie de recherche scientifique dans les universités francophones du monde, appelées plus que jamais à la résistance et à l’excellence pour une vie durable.

Dans ses trois fonctions – Enseignement, Recherche, Développement des collectivités –, l’Université se trouve être le foyer de la vie durable. Autrement dit, elle est un espace scientifique certes, mais traditionnellement interface de mise œuvre des politiques publiques participatives et prospectives face aux mutations des sociétés contemporaines. Le système LMD en vigueur dans les universités vient asseoir cette trajectoire du « savoir-transformateur » au nom du nécessaire arrimage à l’employabilité des profils d’apprenants, de la recherche-action voire de la « francophonie du mieux-être ensemble durable». Il s’agit là aussi d’un visage peu visible de la vie durable en question, qu’il nous semble opportun de creuser à travers la représentation métaphorique coalescente « biologie-académie ». Quand l’académie se met au service de la préservation de la vie, la Francophonie se charge scientifiquement de l’information, de la formation, de la transformation des angoisses en assurance. Il se dévoile ainsi l’enjeu de connexion des itinéraires professionnels des étudiants, des enseignants-chercheurs, des institutionnels et la société civile avec les dominantes thématiques actuelles au cœur de cette plate-forme culturelle d’obédience interculturelle et multiculturelle.

A ce titre, la Francophonie par ses programmes universitaires, ses chercheurs, ses chefs d’entreprise, ses missions diplomatiques, ses Etats observateurs, ses talents, au nom de sa dynamique langue française fait face aux grands défis d’une vie durable. Quant à l’universalisation de cette assertion, certaines interrogations se profilent à l’horizon : Comment trouver des passerelles analytiques pour mettre en orbite des approches : sociologiques, écocritiques, politiques, économiques, stratégiques et diplomatiques, littéraires, linguistiques, stylistiques, pragmatiques, de manière à offrir à son public des cinq continents, des alternatives de vie durable face à une sorte de « parole armée » de terreur (Salazar, 2015) aujourd’hui ? La résurgence du débat sur l’identité dans sa migration polémique ou prolifique reconduit le procès de l’étranger, citoyen cosmopolitique ou « complopolitique » ; celui-ci exilé ou refugié, aventurier ou abandonné, préfère suivre la route d’un Ailleurs désormais incertain. Les questions qui se posent alors dans cette logique de suspicion ou de trahison sont : comment convoquer la tolérance culturelle pour négocier la résilience des identités, la pacification du choc de civilisations (Huntington), digne du rizhome ou du Divers (Glissant) ? Quelles sont les modalités de réflexions croisées à envisager par la francophonie académique à partir des centres d’intérêt de biodiversité, de sécurité et d’identité dans cette partition de croisement des arguments interdisciplinaires?

Cette déclinaison prend alors la forme d’un centre d’intérêt éditorial majeur intitulé : Francophonie académique et enjeux de la recherche scientifique pour une vie durable. Réflexions croisées sur la biodiversité, la sécurité et l’identité dans le monde contemporain.

Par conséquent, les contributeurs de cette nouvelle instance de réflexion peuvent orienter leurs contributions autour des axes non exhaustifs proposés :
Tribune 1 : La Francophonie académique et l’ingénierie des savoirs durables ;
Tribune 2 : La Coopération universitaire francophone et les défis du développement durable ;
Tribune 3 : L’Analyse du Discours institutionnel francophone: discours officiels et examen de Cadres Stratégiques ;
Tribune 4 : Ville du monde et prospérité : défis économiques face à l’éthique de la vie durable dans les universités francophones ;
Tribunes 5: Nature et culture dans les Programmes de recherche de la Francophonie : Prismes et tropismes entre  le numérique et l’authentique ?;
Tribune 6 : Chaires francophones de recherche et mutualisation des intelligences interculturelles : le développement durable en question;
Tribune 7 : Représentations linguistiques et imaginaires de la vie durable en francophonie ;
Tribune 8 : Identité, insécurité et religions : positions et interactions problématiques dans les espaces francophones ;
Tribune 9 : Environnement et genre  en Francophonie : un débat d’égalité ou de durabilité des espèces ?
Tribune 10 : Financement de la recherche universitaire et choix des projets : entre profit des entreprises et la problématique de l’avenir de l’environnement

Comité scientifique
Pr. Jacques Fame Ndongo (Université de Yaoundé II)
Pr. Paul Aron (Université Libre de Bruxelles)
Pr. Linda Cardinal (Université d’Ottawa)
Pr. Lucie Hotte (Université d’Ottawa)
Pr. Michel Beniamino (Université de Limoges)
Pr. Charles Bonn (Université de Lyon 2)
Pr. Jean Tabi Manga (Université de Yaoundé I)
Pr. Laurent Richard Omgba (Université de Yaoundé I)
Pr. Louis Martin Onguéné Essono (Université de Yaoundé I)
Pr. Elena Brandusa Steiciuc (Université Stefan Cel Mare)
Pr. Alphonse Tonyé (Université de Yaoundé I)
Pr. Edmond Biloa (Université de Yaoundé I)
Pr. Patricia Enama Bissa (Université de Yaoundé I)
Pr. Barnabé Mballa Zé (Université de Yaoundé I)
Pr. Christine Onguéné (Université de Yaoundé I)
Pr. Christiane Ewané (Université de Yaoundé I)
Pr. Thiérry Léger (Université de Kennesaw)
Pr. Yolaine Parisot (Université Rennes 2)
Pr. Alice Delphine Tang (Université de Yaoundé II)
Pr. Marcellin Vounda (Université de Yaoundé I)
Pr. Raymond Mbassi Atéba (Université de Maroua)

Comité de lecture
Dr. Arnaud Pannier (Institut Français du Maroc)
Dr. Isidore Pentecôte Bikoko (Université de Douala)
Dr. Marcel Essiene (Université de Douala)
Dr. Oana Dima (Université Stefan Cel Mare)
Dr. Brianna Belciuc (Université Stefan Cel Mare)
Dr. Sylvie Ondoa Ndo (Université de Yaoundé I)
Dr. Stéphane Amougou Ndi (Université de Yaoundé I)
Dr. Venant Eloundou (Université de Yaoundé I)
Dr. Jean Bernard Evoung Fouda(Université de Yaoundé I)
Dr. Désiré Atangana Kouna (Université de Yaoundé I)
Dr. Dieudonné Mbena (Université de Yaoundé I)
Dr. Jean Claude Abada Medjo( Université de Maroua)
Dr. Gérard Messina (Université de Yaoundé I)
Dr. Martin Ango Medjo (Université de Yaoundé I)

Calendrier du processus éditorial
En prenant soin de préciser dans quelle tribune s’inscrit votre proposition contribution, faites-nous parvenir le titre de votre communication, un résumé de 300 à 500 mots, suivi de votre brève biobibliographique, votre affiliation universitaire ainsi que votre champ de recherche ; adresse : herve3005@yahoo.fr

03 février 2016 : Date limite de réception des propositions de contribution
15 février 2016 : renvoi des résultats et des protocoles de rédaction par le Comité scientifique aux soumissionnaires
02 mai 2016 : envoi des articles rédigés par les co-contributeurs
15 mai 2016 : retour des expertises : orientations de corrections à l’endroit des co-contributeurs
30 juin 2016 : Retour des corrections complètes

Date de publication prévue fin août 2016

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